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Parole de chanson Immigrants (AL PECO)

L son pour les immigrés -constat 2004-

Mates comment les blacks font peter leur grosse sape
Tous chercheurs de chattes
A tous se tirer dans les pattes.
Panam sous otage, c ‘ est les sauvages de caincain
Venus pour les biz, pour les dièses
Des wolofs et des Z (zairois).
Dans les goas (biz) , des portables à la zeb (weed)
Dans les dras (soucis), souvent mais gars se laissent aller dans la zè (tise)
Tous se dit, la tune tourne comme une toupie.
Tous se dealent de mon cachet à ton cachet d'extasie.
Non joues pas à cache-cache avec mon cash money
Les reufs ont rien en poche sauf les slashs (couteaux) chromés.
Panam capitale , c'est la biz canicule
Mais l'acier dans ton anal
Parce que les reufs kiffent l'encule.
Mais saconi ( sarcozy), a lâché les CRS
Monsieur l'agent présentez moi vite votre visa pour Barbès
A ce que je sache on n'est plus en France,
Les territoires sont occupés
Faites pas de l'illicite ingérence.

Refrain
Na na yèré ni ni faradjé dougou la (On est venu s'chercher dans le pays des gens blancs)
Ma séguéna longo lo maleya ( tous les jours on nous affiche)
C'est pour les bambaras , les wolofs, les sonikés
A tous ce que Babylone a blagué.

Na na yèré ni ni faradjé dougou la
Ma séguéna longo lo maleya
C'est pour les immigrés de pointe à pitre à Alger
Pris pour des pitres on est les même avec ou sans papier.

Combien de fois faudra vous dire au juste.
Que meme pour me torcher
Je n'utilise pas de lotus
Pas invité mais je viens taper l'incruste.
Dis pas à Brigitte que j'ai égorgé mon ours en peluche
Que je comprend rien a l'humour de Coluche
Que je pisse vert jaune rouge
Sur les pin's , leurs faluches.
Ils m'ont dit rentrés chez vous.
Qu'il y a plus de travail
Mais walai, ils veulent blow (bleuffer) qui ?
Moi je viens faire ma maille ici.
Les fins du mois trop juste
Enchaînent les jochis ( jobs)
70 heures par semaine pour la villa au pays.
La grande famille, les kingsize foly(salutations)
Les douas(bénédictions) de la mamousso, le yassa et la nadji.

Tous ça me manque mais c'est comment qu ‘on fait
Rien a foutre de ton joint, fais tourner les papiers français.
Ou bien
C'est l'Euro que veulent mes gens
Rentrer au bled pilotant le dernier cri de patrol nissan ok !!
Clandestin c'est le destin de mon clan
Qui se planque dès que les kondés tentent
De tendre des guets-apens
Longue peut être l'attente,
Rentable peut être la vente.
Prends le cash comptant vite qu'on divise la rente.

Refrain (2fois)