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BANDES ORIGINALES

Parole de chanson Comme un aimant

Une passion lézardée. l'érosion des année.

Mes parents désarmés

Se séparent. La maison désormais résonne de leurs paroles désolées

Une part d'ombre est scellée.

Pour ne pas rompre, esseulée, chaque

Jour, ma mère se bat.

Elle a le monde à soulever et sur ses joues,

Tant de peine me navre.

Goût amer. Je pars quand la foudre en elle

Parle. Pardon de sauver.

J'ai mal de voir ce qui m'attend. grand

Besoin de souffler.

Pas le cran de la retrouver la tête dans les

Mains, en quête d'éléments,

De raisons de garder les rangs.

Je Suis de ceux qui traînent tard,

A squatter les bancs tels le fer

Et l'aimant. ma vie s'fait d'ces moments où on est mieux loin

D'chez soi. Moments d'éternité.

L'éternité est un moment mais

On l'oublie l'un d'ces soirs où,

En mal d'trophée, on refait l'monde

Loin des bras d'morphée,

Le c?ur empreint d'c't'âme

Qu'ont les choeurs en plein stade mais peu importe le décor s'ancre

On s'installe entre stages et intérims.

En soi, rien d'terrible, on stagne la où

Des p'tites filles d'ja p'tites femme charment des hommes encore

Mômes fans de Jackie Chan pendant qu'des femmes encore p'tites

Filles élèvent des mômes d'ja durs comme des hommes. J'espère en

L'espoir perdu, sur les cendres d'nos sorts, qu'leurs voix innocentes

Ne s'joignent à l'ensemble des perdants qu'nous sommes. D'autres

S'voyant sans songe s'en vont, s'noyant dans leur sang. L'eau passe

Sous les ponts. Il m'semble qu'hier encore, ma mère m'embrassait sur l'front





Refrain :

J'ai pas choisi d'réduire mon monde à c'banc comme Escobar

A Medellin, c'parce qu'être mine, c'parce qu'erre l'spleen.

C'est l'récit simple d'mes nuits blanches dans la cohue déjà, communément,

Connu des gens du genre comme une légende, des gens

Collés aux bancs du genre comme un aimant.





Assis, une lettre à la main,

Où les miens s'laissent être, ce coin

D'terre maigre ou les chiens aiment faire.

J'profite de l'instant la ou

Les chemins viennent s'perdre.

Serein d'vant cette lettre dont j'sais

Rien, c'est peut-être tout et n'importe quoi

Mais n'rien savoir laisse

Une touche d'espoir rare à notre endroit.

Entr'autres, en bas , j'en ai

Marre d'perdre. Cette lettre, une part d'rêve dans ce pâle réel.

Un poumon quand, pour mort,

Mon esprit manque d'air, qu'trop de marques

D'peine s'lisent sur ma face. La peur qu'y ait rien me harcèle, las

D'errer en ville jusqu'au matin. De nouveau, vivre m'enivre. l'entrain

Rince mon c?ur vide d'envie puis s'étalant sur mes lèvres, leurs coins se

Surélèvent. Le déçu se relève droit dans l'arène comme un roi devant sa

Reine et les fauves morts.

Putain, j'sens resurgir d'affreux remords d'leur

Formol. Innocence, je rêve.

Cette lettre, ma charge de revanche quand tous

S'acharnent sur les gens comme le hasard

Sur mes chances pour qu'notre passage prenne un sens.

J'ai pas la hargne de naissance. J'rêve d'puiser

Dans ma jeunesse à grandes mains,

Qu'j'puisse prendre les bons chemins

Et n'm'brise pas, trimant comme tous triment,

Pour des miettes en guise

De part mais l'rêve est mon vice.

La vie s'marre quand ses fils marnent,

Lisant la lettre, j'réalise.

Sa justice vaut autant que celle des hommes,

Aux dépends d'ceux d'ma zone.

On s'débat tous dans c'monde mais on est tous seuls, en somme, j'te jure.

J'resterai qu'un arracheur d'sacs aux yeux

D'ceux dont la vie n'est autre qu'la vie des autres.

J'dois pas assez baisser

La tête. Peu d'idéaux mais les idées hautes.

Radieux, l'ciel rend c't'enfer

Confortable, en fin d'comptes, quand on regarde, combien montent ?

combien tombent ? inutile de l'dire aux gosses.





Refrain :

J'ai pas choisi d'réduire mon monde à c'banc comme Escobar

A Medellin, c'parce qu'être mine, c'parce qu'erre l'spleen.

C'est l'récit simple d'mes nuits blanches dans la cohue déjà, communément,

Connu des gens du genre comme une légende, des gens

Collés aux bancs du genre comme un aimant.




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