MAFIA TRECE

Parole de chanson Volte-face

Mr.Kobayashi
Mr.Kobayashi; j'en ai marre d'tous ces idiots avachis
Parfois ils se payent en shit et disent : "on n'a pas eu le choix"
À mon grand regret, les immigrés se la coulent douce dans ce pays
Et notre vraie france coule, malgré un coup de pouce de Mégret.
Ici j'suis débordé ça continue à barder,
J'ai changé de boulot et
C'sont les mêmes qui foutent le bordel.
Quand j'étais huissier de justice,
À des fous j'ai échappé de justesse,
Ils étaient plus de 10 et nos dirigeants applaudissent.
Maintenant je vis dans c'lycée,
Combien de temps avant que ça recommence ?
La providence le sait; voilà encore un graffiti et Monsieur Coach à côté,
Dit donc c'est pas très futé, déjà avertis 3 fois
Cette fois c'est bon pour l'renvoi...

Coach
Qui ça ? Moi ! "pfff". J'viens quasiment d'arriver,
À cause de quoi on m'accuse ? J'étais assis là à rêver
C'est trop con, même quand on est tranquile dans notre coin,
Quelqu'un essaie d'nous coincer
On veut qu'on trinque, mais c'est quoi ça ?
On voulait être en paix on faisait pas de chahut,
Vous vous trompez franchement on s'connaît
Ça fait un bail qu'on est au bahut

Mr.Kobayashi
Bon, ça ira cette fois ci

Coach
Merci monsieur. Il se prend pour qui la-cui,
Il mérite une leçon, tu m'suis ? Dans l'lycée il se la raconte, il râle, il gueule
J'te jure si je le rencontre dans la rue j'le règle !
Sans rire, les gars d'son genre faut les éduquer,
Ici c'est ça la technique adéquate et d'ailleurs t'en dis quoi ?


Refrain (x2)


G.Wild
J'vois qu'tu fais volte-face ! Que veux-tu qu'je fasse ?
J'voudrais bien t'y voir, toi, qu'est c'tu f'rais à ma place, hein ?
J'vois qu'tu fais volte-face !
On est comme on est, sans choisir où l'on naît,
Refuse d'êt comdamné, allez au bout pas finir dominé

Le grand frère
Oublie l'école tes bulletins scolaires,
Tes maths tes produits scalaires
10 plombes pour un diplome au bout c'est la grosse colère.
Après tes partiels t'es au chome-du quel désastre,
Tu pries l'ciel, n'est-ce pas superficiel
De croire au coup d'police des astres ?
Avec des potes on fait du biz' jusqu'en calèche,
Souvent les keufs nous wanted,
Bouge ton derche, vite, vite en t'levant n'attend pas qu'le vent t'aide.
Faut vite bouger d'la tec', faut pas s'faire asphyxier,
Marre du bitume j'rêve d'une vie avec peu d'limites à s'fixer.
Au fond j'veux plein d'femmes,
Des thunes et une caisse canon
Taffer j'ai trop la flemme alors ras l'cul des études, hein, c'est l'cas non ?
Calcule ton proviseur, pour toi l'école c'est provisoire,
Dans c'cas allez viens, oublie l'espoir et la providence, compris ?

Le père
Oh la ferme ! J'ai vu ton proviseur,
Tu crois qu'l'école c'est l'cirque ? Moi j'ai eu trop d'misère
Mais j'comptais sur vous pour casser l'cycle ;
De l'immigré qui s'brise le dos à l'usine
Pour nourrir ses gosses mais j'hallucine,
Vous voulez vous en sortir seul ? Eh bien allez-y !
Ici c'est plus l'hôtel,
Vos conneries j'en ai plein la tête, vous m'êtes pas utiles,
C'est avec des cons comme vous qu'on remplit les taules.
J'pensais pas qu'tu deviendrais ça quand ta mère t'as mis au monde,
Elle est plus là, son image m'aide au moins,
T'étais au poste y a moins d'un mois !
Maintenant tu f'ras c'que j'dis ou laisse les clefs sur la table,
J'vais prendre ton sort en main, j't'assure qu'on arrive à rien sans ramer,
Allez rentrez !

Refrain (x4)