MéNAGE à 3

Parole de chanson Le ghetto brûle

Les miens vendent des kilos, les miens vendent des kilos
Et si t'es pas content gaillard viens ici qu'on te canne
Nos mères travaillent aux fourneaux
L'une des raisons pour lesquelles je canalise ma violence dans mes mots
La France s'écrit chez nous avec deux « s »
On milite pour faire barrage à la France S.S
Chez nous flic est synonyme de fils de pute
Nos filleuls on les saigne, les craigne comme Belzébuth
Nos vies une succession de scènes mélancoliques
Un ami pleure voyant sa mère devenir alcoolique
Chez nous on braque surine pour survivre
Tise, bédaves, se cament sans s'instruire
Si naître fils d'ouvrier est une fatalité
Avoir un gosse pour nos soeurs serait une porte (de sortie)
Une balle perdue dans l'atmosphère
Vient se planter dans le cou de mon frère
Des voitures brûlent c'est la guerre
La chaleur du goudron des murs de béton
Si tu t'y frottes trop un jour tu péteras les plombs
Si l'effigie du borgne c'est cette putain de Jeanne d'Arc
Nous c'est le bitume qui nous marque.


Refrain (x2)
Le ghetto brûle les enfants des pavés sortent leurs tentacules
Les politicos simulent tandis que le vice nous stimule.
Qui vise à bout portant le canon sur la tempe en guise
D'appât, aiguise le bâton, attise ma colère et c'est la trempe


Les caniveaux, le trottoir, ma rue est le repère notoire
Malfamé, sauvage c'est ce qu'ils pensent des mecs du tié-quar
Bas niveau, sur terrain de seconde classe la première a banni vos droits
De savoir ce qui se passe... Si !?... C 'est dans vos égouts qu'ils cachent
Les morts des bavures, les disparus du récit combleront les ordures
Fils de l'injustice qui donc adule un fils de flic
Qui sans réticence nique la putain de la république
Ce qui arrive sans qu 'on le fasse venir c'est le destin
Ca pue la merde l'odeur de la mort aux rats le monde urbain
C'est l'anarchie c'est avec vos monarques qu'on joue la partie
Politique qui a pris le pouvoir et la répartie
Votre justice est comme une femme qui a avorté de vos droits
On ne gagne pas une guerre contre quelqu'un qu'on ne connaît pas
Les seringues fleurissent, les mairies paient pour qu'elles poussent
Sur la chaussée S.D.F et les liens du sans ressources
La république a fait de ses adeptes des esclaves
Est-elle quitte de sa dette envers nos colonies en bas âges
Aux rebelles qui tournent le dos et suivent l'éternel
L'état fait la loi prolétaire d'un diable si cruel.


Refrain (x2)
Le ghetto brûle les enfants des pavés sortent leur tentacules
Les politicos simulent tandis que le vice nous stimule.
Qui vise à bout portant le canon sur la tempe en guise
D'appât, aiguise le bâton, attise ma colère et c'est la trempe